Le club Avenir de l’Audiovisuel et des Médias s’est réuni le mercredi 13 mars autour du thème « La protection de la jeunesse dans le secteur de l’audiovisuel et des médias ». La discussion était animée par les coprésidentes du club, Constance Le Grip, Députée des Hauts-de-Seine et Laure Darcos, Sénatrice de l’Essonne.
« Nous déterminerons le bon usage des écrans pour nos enfants dans les familles, à la maison comme en classe, parce qu’il en va de l’avenir de nos sociétés et de nos démocraties. » C’est en ces termes que le Président de la République s’est exprimé le 16 janvier dernier, lors de sa conférence de presse, au sujet de l’exposition des enfants aux écrans. Le 1er février, à l’occasion du colloque « Enfance et numérique » organisé par la Fondation pour l’Enfance, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités affirmait que les conséquences de cette exposition étaient « concrètes » et « parfois brutales ». Dans ce contexte de réaffirmation politique de la nécessité de protéger la jeunesse des dangers d’un accès dérégulé aux contenus audiovisuels, un comité d’experts a été constitué par Emmanuel Macron. Ce comité devra prochainement produire des recommandations qui pourront donner lieu à des « interdictions », « restrictions » et notamment de « contenus » comme annoncé le 16 janvier.
- Quelles évolutions règlementaires attendre au regard de l’évolution des contenus et supports ? Quelles sont les nouvelles menaces liées à l’émergence de nouvelles technologies du numérique ?
- Quels enjeux à la distinction entre la responsabilité des acteurs du secteur audiovisuel et médiatique et la responsabilité parentale ?
- Comment protéger la jeunesse sans limiter l’expérience des autres utilisateurs ? Comment cibler la population à protéger ?
- réponse adaptée et unifiée à la pluralité des menaces ? Cyberharcèlement, exposition à des contenus violents et à caractère pornographique, désinformation… comment anticiper et parer tous types de menaces ?
Ce dîner-débat a rassemblé une cinquantaine de participants qui ont partagé leurs réflexions sur la protection de la jeunesse dans le secteur de l’audiovisuel et des médias. Les échanges ont été ouverts par :
- Philippe Bony, Président de la chaîne Gulli ;
- Marie-Caroline Missir, Directrice générale du réseau Canopé et membre du comité d’experts constitué par le Président de la République sur l’exposition des enfants aux écrans ;
- Axelle Desaint, Directrice du pôle éducation au numérique et d’Internet Sans Crainte chez Tralalère, et membre du comité d’experts constitué par le Président de la République sur l’exposition des enfants aux écrans.
Le club Sport s’est réuni le mardi 12 mars autour du thème « Management des structures sportives : écueils et bonnes pratiques ». La réunion était animée par les coprésidents du club, Jean-Jacques Lozach, Sénateur de la Creuse, et Belkhir Belhaddad, Député de la Moselle.
Les structures sportives sont des organisations ô combien spécifiques. Leur mission consiste à allier performance sportive et sport pour tous. Leur gestion doit permettre d’assurer le modèle économique d’une activité parfois concurrentielle avec les exigences d’une mission de service public. Leur gouvernance repose sur la bonne articulation entre dirigeants bénévoles et dirigeants salariés. Piloter et gérer une structure sportive quelle qu’elle soit (fédération, ligue, club, association, etc.) est de fait un défi permanent. Si le Parlement est légitime à s’interroger sur des dysfonctionnements, il doit également être à l’écoute du monde sportif pour comprendre ses besoins et y apporter des solutions le cas échéant.
- Existe-t-il un modèle d’organisation approprié à la complexité des structures sportives ? Quelle coordination entre les dirigeants élus et permanents, entre les gestionnaires et les sportifs, entre les échelons locaux et nationaux ? Quelles bonnes pratiques existantes ? Quels écueils éviter ?
- Quels outils mis à disposition des structures sportives pour assurer leur pilotage ? Comment assurer leur diffusion et leur usage ? Quels indicateurs d’efficacité ? Quelles recommandations d’amélioration des dispositifs existants ?
- Quelles modalités d’accompagnement et de formation ? Quel rôle pour les fédérations, la puissance publique ? Quid des partenaires ? Quelles attentes ? Avec quels besoins financiers ?
- Quels modèles de gestion des équipements sportifs ? Quelles conséquences en matière d’offre sportive ? Quels impacts sur les pratiquants ? Sur les projets fédéraux ?
Une soixantaine de participants, parmi lesquels de de nombreux présidents et élus de fédérations, ont pris part aux échanges ouverts par :
- Audrey Léger, Directrice des partenariats, AMOS Education ;
- Matthieu Benadon, Responsable du service structuration et développement des clubs, Fédération Française de Football ;
- Jonathan Conorton, Consultant en management des structures sportives, Co-dirigeant Performance PME ;
- Denis Lafoux, Directeur général, Fédération Française des Clubs Omnisports.
Le Club Automobile et Mobilité s’est réuni le mercredi 6 mars autour du thème « Quelle structuration de la chaine de valeurs des batteries électriques ? ». La réunion était co-présidée par Damien Adam, député de Seine-Maritime, et Michel Canévet, sénateur du Finistère.
Présenté comme l’une des clefs de la transition énergétique, le développement de la mobilité électrique s’apprécie aujourd’hui à la lumière de forts enjeux de souveraineté et de réindustrialisation. Ce défi trouve l’une de ses réponses dans la structuration d’un écosystème local et durable de production, de distribution et de recyclage des batteries électriques. L’émergence de champions et d’une « vallée française de la batterie » en est une démonstration. La coordination entre les différents acteurs de la chaine de valeurs devra être intensifiée et systématisée afin d’accompagner au mieux l’électrification des usages, tant privés que collectifs.
- Quelles synergies entre les acteurs de la chaine de valeurs de la mobilité et de l’énergie ? Quelle répartition de la valeur ? Quels financements ?
- Quels enjeux de souveraineté ? Comment assurer l’approvisionnement en matières premières ? Quel cadre normatif ?
- Quel bilan environnemental ? Quelle intégration des enjeux d’économie circulaire ?
- Quels enjeux et quelles adaptations pour le transport collectif ? Quel accompagnement des usagers ?
Une quarantaine de participants, parmi lesquels des parlementaires, présidents, directeurs et délégués généraux d’entreprises, de fédérations et d’instituts de recherche, ont pris part aux échanges ouverts par :
- Dorian BOUVERESSE, Manager chez Monitor Deloitte ;
- Nicolas TCHENG, Responsable Relations institutionnelles et projets stratégiques France du groupe Renault ;
- Yann VINCENT, Directeur général d’Automotive Cells Company (ACC) ;
- Arnaud BAUDOT, Responsable du Programme « Métaux Stratégiques de la Mobilité Durable » d’IFP Energies nouvelles.