Le cabinet Anthenor Public Affairs a lancé, mercredi 30 novembre 2022, le Club Agriculture et Alimentation présidé par les députés Stéphane Travert (Ancien ministre, député Renaissance de la Somme) et Julien Dive (député LR de l’Aisne).

La première réunion du club traitait de la souveraineté alimentaire : Bâtir la souveraineté agricole et alimentaire française Quelles attentes et quelles propositions ?

A l’occasion de son déplacement au salon « Terres de Jim » le 9 septembre dernier, le Président de la République a indiqué que la souveraineté agricole et alimentaire était « la mère de toutes les batailles ».

Il s’agit, de fait, d’un enjeu majeur pour l’ensemble du secteur agriculture-alimentation, dans un cadre économique, climatique et énergétique particulièrement tendu. En témoignent, notamment, la nouvelle dénomination du ministère désormais en charge de la « souveraineté alimentaire » et l’augmentation de son budget de près de 20% dans le projet de loi de finances pour 2023.

Le nouveau quinquennat doit permettre de créer les conditions favorables à la réalisation d’une ambition qui confirmerait le statut de la France en tant que première puissance agricole européenne.

  • Comment répondre au défi de la crise des matières premières ? De quelle manière peut-on soutenir l’ensemble de la chaîne de valeur ? Avec quelles obligations, quelle organisation, quelles limites ?
  • Comment faire converger l’Etat et l’ensemble des parties prenantes autour de solutions opérationnelles ? Cet objectif est-il atteignable ? Quels sont les points de tension voire de blocage ?
  • Quelle articulation entre souveraineté et transition agroécologique ? Comment se fera l’arbitrage entre de nombreux impératifs parfois contradictoires ? Quelles informations pour le consommateur ?
  • Quel rôle pour l’innovation dans la souveraineté agricole et alimentaire de demain ? Quelles perspectives et évolutions juridiques ?
  • Quelles conséquences en termes de renouvellement des générations et d’attractivité des métiers ? Quel recrutement ? Quels dispositifs ?

Une soixantaine de participants, parmi lesquels de nombreux parlementaires et représentants de fédérations et interprofessions de la filière, ont participé aux échanges ouverts par :

  • Caroline Le Poultier, Directrice générale du CNIEL
  •  Maxime Costilhes, Directeur général d’Intercéréales
  •  Jean-Paul Torris, Vice-Président de l’ANIA