Le club Avenir de l’audiovisuel et des médias s’est réuni le mercredi 8 juillet 2020 autour du thème » Réforme audiovisuelle : quelles alternatives ? quelles priorités ? ». La réunion était animée par les co-présidentes du club, Frédérique DUMAS, députée des Hauts-de-Seine, et Marie-Ange MAGNE, députée de la Haute-Vienne.
Le projet de loi audiovisuel semble être abandonné, au moins partiellement, du fait de l’impact de la crise sanitaire sur les travaux et calendrier législatifs. Les deux années de travaux préparatoires avaient pourtant permis de souligner les attentes fortes de la profession, trente-cinq ans après la loi de 1986. Les conséquences de la crise sanitaire sur le secteur audiovisuel doivent également être prises en compte. Il importe désormais d’identifier les politiques publiques prioritaires pour définir les scénarios alternatifs au projet initial.
- Quelles sont les alternatives possibles au projet initial (ordonnance, décret, projet de loi réduit) ? Avec quel calendrier ? Avec quels avantages et quelles difficultés ?
- Quels sont les sujets prioritaires ? Sur quels critères les identifier ? Piratage sportif, réorganisation de l’audiovisuel public, soutien à la création, obligations pour les nouveaux acteurs, directive SMA, etc.
- Comment concilier urgence économique et réforme ? Faut-il privilégier des mesures de relance ou le maintien de la réforme de l’audiovisuel ?
- Sous quelle forme aider les acteurs les plus impactés (crédits d’impôt, régime dérogatoire et spécifique, subvention, etc.) ? Les aides envisagées apparaissent-elles suffisantes ? Quelle solidarité au sein de l’écosystème ?
Plus de 60 participants ont pris part aux échanges ouverts par :
- Frédéric Brillion, président de l’Union des producteurs de cinéma (UPC)
- Bernard Tani, directeur des relations institutionnelles d’Orange Content
- Hugues Quattrone, délégué général des distributeurs indépendants réunis européens (DIRE)