Levier de compétitivité et de performance pour les entreprises et les services publics, le cloud computing est moins implanté en France qu’au niveau européen (source : INSEE). Son déploiement est notamment ralenti par les interrogations liées à la sécurité et à la propriété des données, comme l’illustre l’annonce d’un « cloud national stratégique » par le Ministre de l’Economie et des Finances le 30 avril dernier. Les enjeux industriels et économiques sont pourtant majeurs, et posent la question d’une stratégie nationale au-delà du seul usage du cloud par l’administration.
- Comment fonctionne le cloud computing? Quelles sont les différentes technologies disponibles ? Avec quelles conséquences juridiques et techniques et quels bénéfices pour les entreprises utilisatrices ?
- Quelle doctrine de souveraineté nationale serait pertinente ? Comment réagir vis-à-vis du Cloud act américain ? Quelles exigences pour les données stratégiques nationales ?
- Comment permettre le développement de la filière française de cloud computing? Quelles attentes en termes de politiques publiques, de formation, d’investissement ?
- Le cloud computing est-il compatible avec les exigences de transition écologique ? Avec quelles conséquences sur les différents acteurs
Au cours de ce dîner présidé par députés Virginie DUBY-MULLER et Eric BOTHOREL, parlementaires et représentants de l’ensemble de la filière (industriels, centres de recherche, entreprises utilisatrices…) ont fait part de leurs attentes, de leurs constats et de leurs propositions de politique publique. Les débats étaient ouverts par :
- Agnieszka Bruyere, VP Cloud, IBM France : la vision de l’opérateur de cloud computing
- Stéphane Rousseau, Directeur des Systèmes d’information d’EIFFAGE GROUPE et Vice-Président du Cigref : la vision de l’utilisateur, de l’entreprise
- Didier Patry, Directeur Général, FRANCE BREVETS : les enjeux de la filière en France